samedi 22 avril 2017

Izambar "Sovereign"

Cigare nicaraguayen

Longueur : 12,7 cm (5")
Diamètre : 2,22 cm (cepo 56)

Cape : Equateur
Sous-cape : Nicaragua (Jalapa)
Tripe : Nicaragua (Ometepe et Esteli)





Prix : CHF 13,9 (€ 13)



La particularité de cet Izambar "Sovereign" face à l'Izambar "Kingdom" est la présence de feuilles de tabac de la région d'Ometepe. Cette région est située au pied d'un volcan toujours en activité, influençant le sol de culture de ces plants de tabac. 


D'un aspect remarquable (la feuille de cape d'Equateur est finement nervurée, parfaitement tendue et moyennement grasse), d'un remplissage un peu ferme, d'une senteur d'épices à Speculoos, il me tarde de l'enflammer.


Le design de la bague imposante de notre "Souverain" (joli nom) est réussi...mais n'oublions pas que le blogueur à l'initiative de ce projet est sorti d'une école d'Art (belge qui plus est, soyons chauvin pour une fois). Vous voyez bien entendu de qui je parle, son pseudo choisi sur les réseau sociaux n'est autre qu' Edmond Dantès (pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore mais j'en doute fort).


Bref, revenons à cette bague gris anthracite et argent.








Un démarrage somme toute léger, mais aux saveurs agréables plutôt boisées non dépourvues d'un peu d'humus.

Rapidement, des arômes plus proches d'un café crème aux épices plus discrètes en bouche qu'aux nasaux guident la dégustation. J'apprécie beaucoup.






La "première" cendre est un peu légère est chute inopinément sur mon pantalon... Je dois reconnaître que l'analyse du "plan" (des engrenages pour plan de bateau à vapeur?) de la bague m'a distrait.

En effet, le nom de ce cigare fait référence à cet ingénieur britannique (Isambard Kingdom Brunel) du XIXe siècle spécialisé dans la construction certes de ponts et tunnels mais surtout de bateau à vapeur mû par hélice (une première pour l'époque) et autres locomotives à vapeur.

Le tirage est idyllique (juste la résistance que j'apprécie tant).

Des notes de noisette, de noix même par moment, sur une puissance toujours modérée font que ce Robusto aux allures de gros dur cache en réalité un cœur tendre et délicat.







Je considère que la puissance est modérée, mais celle-ci augmente malgré tout au fil de la combustion (ce qui me manquait je le reconnais lors de la dégustation du Kingdom de la marque). 






La dernier tiers démarre sur une fumée plus dense et un peu piquante au nez. La cendre est bien solidaire au corps et le tirage n'a en rien perdu de sa qualité.






La fumée reste assez longue en bouche. 

Le dernier tiers aux arômes de pain grillé finira sur des saveurs terreuses agréables jusqu'à l'apparition sur la toute fin d'une amertume peut-être due à son jeune âge. 

Heureusement, je possède un second exemplaire que je fumerai dans quelques mois pour comparer notre "Sovereign frais" (on peut le dire ainsi) et un "Sovereign vieilli" comme il le mérite j'en suis persuadé.

En conclusion, je suis très agréablement surpris par ce cigare aux allures élégantes, doté d'une certaine finesse et à la combustion irréprochable.

J'attire aussi votre attention que concevoir un cigare en production limitée (nous sommes loin des manufactures à grandes échelles) n'est pas chose aisée, demande de l'investissement (et pas uniquement en temps vous l'aurez compris) alors le proposer à ce prix, je me dois de tirer mon chapeau...Et ce chapeau sera digne ce ceux portés par notre ami Edmond et par Isambard lui-même !



Cote : 44 / 50 (5-25-5-5-4)





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