Diamond Crown Julius Caeser (Toro)

Cigare dominicain

Longueur : 15,24 cm (6")
Diamètre : 2,06 cm (cepo 52)

Cape : Equateur
Sous-cape : République dominicaine
Tripe : République dominicaine

Prix : US$ 18.95

Ce cigare était le second cigare proposé lors de la soirée "J.C. Newman Cigar Co" aux Cigares des Templiers du 13 septembre 2016.

Ne pouvant m'attarder à cette soirée, j'avais opté pour un plus petit module de ma réserve personnelle pour le second cigare.

Il est maintenant venu le temps de m'attaquer à ce Jules César, ou plutôt Julius Caeser.

A cru, il donne envie... des épices à pâtisserie en veux-tu en voilà...j'ai l'impression d'enfourner de délicieux gâteaux secs.

La construction est de bonne facture, le remplissage assez souple.

La feuille de cape très finement nervurée est grasse et appétissante.

La bague est digne des plus grands péplums ! 

Je le coupe et l'enflamme...

Ces feuilles de tabac vieillies cinq années et le savoir-faire d'Arturo Fuente (chez qui ces cigares sont roulés) sont immédiatement perceptibles par cette onctuosité et ces saveurs dès l'entame de notre Toro.

Il y a un peu plus d'un an, j'avais dégusté le Robusto de la même série et celui-ci ne m'avait pas convaincu. Ce Toro démarre "mieux", attendons la suite.

Les arômes bien épicées du début se maintiennent (surtout le poivre) sur fond crémeux et fumée dense. Par moment, des petites notes d'agrumes agrémentent ma dégustation.

Après une première extinction, je le dégaze et le rallume.

Les agrumes s'effacent au profit de saveurs nettement plus terreuses pour ce second tiers.

A ce stade, ce Toro reprend malheureusement le défaut majeur du Robusto à savoir une très désagréable amertume. 
Malgré plusieurs dégazages, rien n'y fait...elle persiste.

Je me résous à le laisser mourir dans le cendrier.

La première moitié m'a offert des belles saveurs, la seconde les anéantira à tout jamais.



Cote : 27 / 50  (5-12-5-3-2)