dimanche 10 juillet 2016

Hoyo de Monterrey "Epicure N°1"

Cigare cubain

Longueur : 14,3 cm
Diamètre : 18,26 cm (cepo 46)

Cape, sous-cape et tripe : Cuba

Civette : Chez Arthur





Prix : € 11,9


Ça fait un bon moment que je n'avais plus fumé ce Corona Garda (comprenez "un bon moment" pour "plusieurs années"!). 
N'ayant jamais rédigé de compte-rendu sur cette vitole, j'analyse cet exemplaire.

Je décide donc d'y retourner aujourd'hui.

Belle cape colorado, fine et bien tendue. Le remplissage est assez souple.

A cru, une odeur de café...


Je l'embrase...

Du poivre se fait directement sentir, mais juste une pincée.






Ouvert à la guillotine, le tirage est un rien trop aisé.

Légère amertume... dommage... Si seulement il pouvait y avoir quelques arômes...

Le bout de la langue reste marqué par le poivre...tandis que le palais attend toujours de percevoir quelque chose...

En m'appliquant je pense percevoir une saveur très subtile  de fruit sec (noisette)...mais c'est vraiment subtil.

Peut-être quelques arômes boisés pour animer la dégustation? Fausse alerte, ils sont repartis comme ils sont venus.






Je n'avais pas le souvenir d'un cigare aussi léger... Je dois admettre que je fumais "léger" à mes débuts... Ça a bien changé.

Une constante sur ce cigare : le poivre !  Il me monte tout doucement dans le nez. Surprenant car autant la poignée de poivre nicaraguayen sur les cigares de Don Pepin reste en bouche, ce poivre cubain quitte ma bouche pour titiller mes nasaux.

 Oulà... quelle bouffée d'amertume soudaine et imprévisible ! 

Me voilà bien déçu... Jusqu'ici elle était restée discrète, mais en une bouffée elle a envahi mes senseurs gustatifs.






Retirons cette bague nominative du module et poursuivons la dégustation après un dégazage en bonne et due forme.

Rien n'y fait. Cette amertume persiste, donc je l'abandonne dans son cercueil que je nomme cendrier.



Cote :  23  / 50 (3-8-4-5-3)





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